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Logement



Louer: un march�� contrast��


L'une des choses sur lequelles je me suis réellement trompé est le coût du logement à Toronto et notamment celui des loyers. Pour confirmer notre souhait de vivre au Canada, Nathalie et moi sommes partis 3 semaines à Montréal en mai 2001. Les loyers y sont (plus) raisonnables, encore que depuis les pris ont augmenté semble-t-il (je n'ai pas une bonne connaissance du marché de l'immobilier à Montréal). Les appartements 1 chambre se trouvaient en 2001 (et encore en 2004) aux alentours de CAD$ 500, même proches du centre. Il fallait compter environ CAD$ 500 à CAD$ 700 pour un appartement 2 chambres bien placé (Exemple d'annonce).

Je m'étais basé sur ces estimations pour Toronto sans savoir que la différence entre ces deux villes était importante. Les loyers sont en moyenne 2 fois supérieurs ici comparé à Montréal pour le même type de location. Consultez les sites internet suivants si vous voulez vous faire une idée plus précise:

- www.rentcanada.com/toronto/
- www.craigslist.com
- www.showmetoronto.com/toronto_classifieds.htm
- www.torontostarclassifieds.com/

Sachez également que contrairement à Montréal, où la plupart des déménagements se font au 1er Juillet (jour de la Fête du Canada), Toronto n'a pas de date spécifique à laquelle les gens déménagent et emménagent. Cela devrait vous faciliter un peu la tâche car la situation à Montréal autour du 1er juillet est pour le moins chaotique.

Le dernier site ci-dessus est particulièrement intéressant. Beaucoup d'annonces sont consultables en ligne et les montants des loyers sont indiqués. De plus, ces appartements ne sont pas toujours dans un très bon état (j'en ai visité) et certains propriétaires demandent à remplir un formulaire d'admissibilité afin qu'ils puissent choisir le locataire le plus approprié pour leur appartement à louer. Des renseignements comme la situation familiale et professionnelle sont systématiquement demandées. Le paiement de 2 à 6 mois de loyer d'avance est parfois demandé (voir même un an, rare), ce qui est très prohibitif d'une part, et illégal d'autre part. J'ai constaté que cette tendance a eu tendance à s'infléchir un peu en 2004, où la demande de logements locatifs a apparament pas mal diminué, ce qui a rendu les propriétaires (un peu) moins regardant.

Certains propriétaires demandent l'historique de vos locations précédentes, une lettre de recommandation de votre propriétaire précédent, ou même plusieurs mois de loyer d'avance, etc. Ils peuvent refuser d'accepter votre demande de location si vos références ne sont pas assez solides. C'est la difficulté principale quand on recherche un appartement au Canada sans historique, les propriétaires peuvent se montrer frileux. Le marché de la location aujourd'hui (Février 2008) est un marché plus propice aux locataires. Beaucoup d'appartements neufs on étés construits, ce qui a permis à de nombreux locataires d'entrér sur le marché des propriétaires, laissant deriière eux un appartement en location vacant. De ce fait, beaucoup de logements à louer sont disponibles aujourd'hui et compte tenu de la demande en baisse, les propriétaires se montrent un peu moins regardants.

Cependant, pour la petite histoire, lors de mon arrivée en 2001, le marché était bien différent et beaucoup d'immeubles avaient des listes d'attentes pour allouer les appartements qui par change devenaient disponibles. En ce qui concerne l'appartement que nous occupons actuellement, à la "réservation", j'ai dû donner un chèque certifié de CAD$ 2400 (premier et dernier mois) deux mois avant la date d'emménagement pour être sûr que j'obtiendrai l'appartement dans lequel nous habitons actuellement.

De même, j'ai dû fournir :

- une lettre de mon employeur, attestant de mes revenus mensuels (et ils ont contacté mon employeur)
- une lettre de ma banque fournissant mes coordonnées bancaires
- un formulaire dûment complété fournissant des informations détaillées sur ma situation familiale professionnelle, ainsi que celle de ma femme
- un document des ressources humaine du Canada attestant de la durée de mon séjour
- un état de mes comptes bancaires en France

La personne qui gérait les dossiers de "candidature" a également fait des photocopies…
- de mon passeport
- de mon permis de conduire
- de ma carte VITALE
- de ma carte MasterCard (illégal).

Il a vraiment fallu que je me batte pour obtenir cet appartement, qui m'avait été refusé au début pour diverses raisons: pas de carte de santé de l'Ontario, pas d'accord écrit de la part de mon épouse (qui était en France à ce moment-là), pas de ligne de crédit ou d'historique d'emprunt au Canada, etc. Avec le recul, je me dis que toutes les excuse étaient bonnes pour me refuser la location. La lutte a été longue et nerveusement difficile.

Concernant l'appartement dans lequel j'étais à mon arrivée et dans lequel je suis resté 3 mois, il a fallu que je "casse" le bail, chose normalement quasiment impossible tel le pouvoir des propriétaires est fort (surtout quand trouver un autre locataire est difficile). J'aurais théroquement pu être poursuivi, ou être obligé de payer le reste du bail pour pouvoir partir. Mes bonnes relations avec le superviseur m'ont permis de quitter dans des délais raisonnables et sans frais. Ce n'est pas toujours le cas.

L'appartement que j'occupe actuellement est un "deux chambres" (suggéré quand on a des enfants) et est bien situé, à 300 mètres de mon ancien lieu de travail (j'ai depuis changé d'emploi en 2008). Le loyer mensuel est de CAD$ 1200 charges incluses, ce qui représente environs 50% de l'indemnité d'un VIE à Toronto. Si j'avais eu un véhicule, il m'aurait fallu débourser CAD$ 50 de plus par mois pour pouvoir le garer au sous sol. C'était pour moi et pour ma famille le compromis idéal entre des temps et des coûts de transport élevés (un ticket de bus coûte $2.75 par trajet, tarif février 2008) et une qualité de vie satisfaisante. Ce loyer se situait dans la moyenne des loyers payés par les VIE à Toronto en 2001, qui s'échelonnaient de $750 en colocation à $1600, du moins pour ce que je sais.

Note: baux, ne vous laissez pas prendre
Dans la plupart des cas, les baux sont signés pour une durée de un an. J'ai eu la chance de pouvoir casser mon premier bail sans trop de problème mais le propriétaire aurait pu me demander des indemnités. A garder en tête.

Note #2: votre caution / mois d'avance de loyer vous rapporte. Il faut le savoir: le (ou les) mois de caution ou d'avance que vous laissez à votre proprétaire vous rapporte(nt) des intérêts, qui vous sont versés annuellement. C'est la loi, donc n'hésitez pas à demander des comptes à votre propriétaire.

Note #3: il est normalement obligatoire d'assurer son logement, appartement ou maison, contre le feu, les inondations, le vol et les dégâts causés à vos voisins en cas de feu, de fuite, etc. Renseignez vous auprès des companies d'assurances les plus connues, comme:





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